Manager performant ou dirigeant d’exception ?

Diriger, décider, gouverner… Nombreux sont les dirigeants qui souhaitent exercer leur leadership avec succès dans une entreprise ou un groupe. Mais être un bon manager suffit-il pour être un dirigeant d’exception ? Pour y parvenir, la méthode compte autant que le comportement, le parcours autant que l’adaptabilité.    

 

Pourquoi certaines entreprises affichant des performances moyennes décollent-elles soudain pour accéder au plus haut niveau ?

 

Dans le livre « De la performance à l’excellence »[1] que Jim Collins consacre à de grandes entreprises devenues célèbres et aux conditions de leur succès durable, l’auteur et son équipe de chercheurs ont retenu onze entreprises et ont cherché à savoir les raisons de leur succès.

 

Leurs conclusions indiquent que la transition vers l’excellence de ces entreprises s’est faite sous l’impulsion de leaders aux profils apparemment modestes, guidés par un concept simple mais animés par une détermination sans faille appliquée au sommet de la hiérarchie. Des hommes d’exception au leadership incontestable, entourés des meilleurs collaborateurs, ont conduit leur entreprise à l’excellence !

 

Viser l’excellence

 

Cet objectif ne doit faire oublier aux leaders que pour y parvenir, ils vont devoir apprendre, s’investir, travailler sur le long terme sans attendre un résultat immédiat. Car le leadership n’est pas inné, il s’apprend, se développe et se perfectionne. Si certains dirigeants disposent de qualités naturelles qui facilitent les prises de décision ou les postures, ils doivent néanmoins travailler sans relâche à perfectionner leurs talents pour parvenir au niveau d’excellence qu’ils ambitionnent. Comme pour un pianiste ou un athlète dont la performance est liée à l’exigence permanente du travail.

 

Aussi est-il important de distinguer le management dont l’apprentissage est davantage du ressort de la maîtrise de techniques, du leadership dont les caractéristiques font appel au charisme, au savoir-être, au côté visionnaire. Si le leader est en général un bon manager, l’inverse n’est pas toujours vrai. Ces deux termes sont régulièrement utilisés l’un pour l’autre ce qui explique parfois les errements des programmes d’enseignement du leadership en entreprise.

 

VISCONTI, les alchimistes du leadership

 

« Notre conviction est que le dirigeant est le premier artisan de la réussite de l’entreprise. Par expérience, nous savons qu’il porte toujours en lui des talents inexploités à révéler pour mettre en œuvre tout son potentiel. »

 

Plusieurs éléments sont indispensables pour un dirigeant qui souhaite exercer un leadership efficace et accompli.

 

Le premier consiste en la congruence entre son être et ses postures. Le leadership opère lorsque la personne est juste et bienveillante dans sa façon de manager. Sa personnalité et son pouvoir d’influence entraînent confiance, adhésion et sentiment d’appartenance, raisons pour lesquelles un leader sera suivi par ses collaborateurs. Toute perte de confiance diminue immanquablement les performances de l’équipe.

 

Le second est lié à sa capacité d’utilisation à bon escient des différentes formes d’intelligence. Si le leadership repose sur des qualités rationnelles, il s’appuie également sur les « soft skills » telles que l’intelligence comportementale et l’intelligence émotionnelle qui relèvent davantage d’un caractère inné. Car, pour un dirigeant, la connaissance de ses sentiments et de ses émotions est essentielle pour anticiper et contrôler ses réactions à différentes situations et pour comprendre leur impact sur les personnes de son entourage.

 

Mais avons-nous réellement conscience des ressources que nous possédons ? Comment pouvons-nous les utiliser au mieux ? Le véritable défi est d’analyser les différentes formes d’intelligences et de déterminer comment leur pratique peut impacter la performance de l’entreprise.

 

Le dernier élément tient à la prise de conscience que son leadership est façonné par l’histoire, par sa vie personnelle, par son parcours et son expérience professionnelle. C’est le principe d’individuation qui place le manager au centre d’une réflexion sur son rôle et son action.

 

Bien entendu, il n’existe pas de modèle standardisé, chaque manager étant unique. Celui-ci élabore son propre leadership, à partir de ses formes d’intelligence, de ses convictions, de son parcours, de ses postures en intégrant comme priorité, la connaissance, l’acceptation de soi et la compréhension de ses potentiels.

 

C’est l’objet de la démarche de VISCONTI Partners qui propose d’identifier ses points d’excellence et ses préférences pour améliorer l’expression de son leadership.

 

Tendre à l’excellence

 

Vouloir devenir un leader ou devoir le devenir, la position de leader révèle au manager une situation nouvelle qui nécessite autant une prise de conscience qu’une discipline. Pour parvenir à l’excellence, une connaissance de soi doit s’accompagner d’une maîtrise des dimensions caractéristiques comme savoir diriger, fédérer, aimer le risque, etc.

 

La méthode de VISCONTI Partners consiste à libérer le potentiel des dirigeants pour contribuer à l’expression sereine de leur leadership.

 

[1] De la performance à l’excellence, Jim Collins, Pearson, 2006.

 

VISCONTI Partners

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