
Tanguy DELAMARE
« Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste attend que le vent tourne, le leader ajuste les voiles » John Maxwell
Un dirigeant a la nécessité d’inscrire la gouvernance comme un impératif dans son agenda et d’être formé à cet exercice. L’ignorer, c’est se soumettre aux aléas d’une non-préparation et conséquemment d’une réaction subie.
La gouvernance est un ensemble de dispositions légales et réglementaires ; de bonnes pratiques ; de comportements qui délimitent l’étendue du pouvoir et les responsabilités des actionnaires, dirigeants et membres du Conseil.
La gouvernance se présente tel un sablier et se divise ainsi :
Chaque dirigeant doit dessiner sa propre gouvernance. On parle donc plus de « Gouvernance choisie » que de « Bonne gouvernance ».
La gouvernance est, avant tout, au service d’un projet. Si ce dernier change, la gouvernance peut alors à son tour évoluer.
Le Conseil d’Administration est un organe collégial chargé de l’orientation stratégique de la société et de sa mise en œuvre.
Le fonctionnement et la mission d’un Board sont régis par des statuts de l’entreprise, parfois un règlement intérieur est aussi mis en place, il peut apporter des précisions. Il existe donc des variantes selon la gouvernance choisie.
Il est indispensable de créer une bonne coopération entre les trois pouvoirs. Il faut une discussion et un accord entre le Conseil et la Direction générale sur la répartition des rôles de chacun, en fonction de la démarche stratégique.
Ils doivent définir et entretenir la vision de l’entreprise. L’élaboration de la stratégie est le fruit du travail du Directeur Général avec son Comité de Direction qui, ensuite, le présentent au Conseil. Une fois validée par le Board, le dirigeant est en charge de son exécution. C’est ensuite au Board de surveiller et d’évaluer la mise en œuvre de la stratégie.
Une fois la composition faite, il faut définir les comportements d’un administrateur :
Les bonnes pratiques d’un Board :
Les pratiques techniques importantes :
Il est important que la Direction générale adhère aux décisions. La confiance et la bienveillance sont des éléments essentiels. Également, le Conseil ne doit pas s’immiscer dans l’opérationnel.
Il faut élire un Président du conseil (qui n’est pas dans l’opérationnel) et un Secrétaire général qui, lui, est en charge de l’exécution. Il faut appliquer la séparation des pouvoirs. Il est important de mettre en place un pilotage.
Le rôle du dirigeant est d’engager tout le monde. Il faut donc partager la raison d’être de l’entreprise, structurer les missions et préciser les rôles, responsabilités et objectifs de chacun.
« Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste attend que le vent tourne, le leader ajuste les voiles » John Maxwell
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