Comment un dirigeant peut-il être bénéfique pour une entreprise ?

Votre entreprise connaît peut-être une belle croissance.

 

En tant que dirigeant, vous êtes un facteur clé pour la pérennisation de cette croissance.

 

Néanmoins, la plupart des affirmations suivantes vous paraissent-elles exactes ?

 

  • Vous avez tout pour financer votre croissance
  • Votre organisation interne est claire et n’a aucune raison d’être remise en question
  • La prévention et la limitation des risques est une priorité dans votre entreprise
  • Un entretien de revue des objectifs est organisé avec chacun de vos salariés à un rythme annuel
  • Vous recrutez des collaborateurs pour faire face à la croissance, en très grande majorité des jeunes ambitieux et dynamiques

 

Si ces affirmations vous semblent justes, vous n’êtes peut-être pas un vrai dirigeant de croissance

 

Deux sujets majeurs peuvent se transformer en écueil pour l’entreprise en croissance ou qui souhaite croître : le financement et l’organisation.

 

 

Maîtriser le financement

 

Les entreprises font souvent un syllogisme : lever des fonds alors que le BFR n’est pas optimisé.

 

Avant même de chercher des financements extérieurs, le dirigeant doit donc régulièrement revoir ses processus clients, fournisseurs et stock.

 

Et se poser entre autres les questions suivantes :

 

  • Puis-je revoir mes contrats et conditions générales de vente (notamment sur la question des délais de paiement sans nuire à ma relation client) ?
  • Est-il pertinent de différencier ces conditions en fonction du risque client ?
  • Le recouvrement est-il suivi par tableau de bord ?
  • Mes commerciaux sont-ils évalués sur les retards de paiement ?
  • Devrais-je limiter le recours aux appels d’offres pour les achats ?
  • N’est-on pas victime de surfacturation abusive ?
  • Mes stocks sont-ils bien dimensionnés -minimum sans risque de rupture ?

 

Trouver des financements

 

Au-delà de son BFR, le dirigeant de l’entreprise en croissance est amené à trouver des sources de financements. Ce sujet est souvent délicat pour le dirigeant propriétaire qui craint la dilution de son capital.

 

Le dirigeant peut généralement lever jusqu’à 1 M€ via les salariés clés, les business angels, les aides d’Etat (sectorielles ou régionales) et de la dette bancaire.

 

Un défi particulier se présente souvent aux dirigeants dont le projet requiert entre  1 et 2 M€ de financement car la plupart des fonds importants investissent pour un minimum de 2M€.  Seule solution : lever 1 M€ et atteindre un nouveau palier de croissance pour lever plus d’argent.

 

Il est recommandé de faire appel à des intermédiaires pour ce type d’opérations, en notant qu’ils se rémunèrent entre 2 à 5% de la somme levée.

 

 

Construire une organisation adaptée

 

Deuxième sujet décisif de la croissance : les hommes et l’organisation.

Souvent  les entreprises  en croissance ont  démarré autour d’une  petite équipe très soudée. Lorsque l’entreprise a besoin de collaborateurs supplémentaires, le dirigeant favorise le recrutement de jeunes dynamiques et ambitieux, attirés par l’aventure entrepreneuriale.

 

 

Mettre en place un management intermédiaire

 

Or  ce recrutement  doit absolument être  associé à celui de profils  plus matures, aux compétences solides et à l’expérience forte, qui permettront de fournir à l’entreprise ce management intermédiaire qui fait souvent défaut.

 

Celui-ci permettra de structurer l’entreprise, d’équilibrer les luttes de pouvoir internes et de favoriser une croissance durable.

 

De même, le recrutement rapide d’un responsable RH est fondamental. Beaucoup de dirigeants le considèrent comme secondaire alors qu’il pourra les décharger en partie du recrutement, très chronophage en période de croissance, tout en pérennisant une culture d’entreprise forte.

 

Car avec la croissance vient le temps des frustrations pour les équipes initiales qui ont le sentiment d’une transparence et d’un relationnel affaiblis par rapport aux dirigeants.

 

 

Ajuster les objectifs individuels à la croissance

 

« Au management affectif des débuts doit s’accommoder une structuration nécessaire, associée à des processus, des tableaux de pilotage et des reporting » commente Hubert Reynier, PDG de VISCONTI.

 

Les objectifs individuels sont amenés à être ajustés bien plus fréquemment qu’une fois par an : le management doit suivre le rythme de la croissance.

 

Devant ces changements, la présence d’un responsable RH astucieux et empathique sera le liant nécessaire à l’entreprise en évolution rapide.

 

En fait, une entreprise de croissance doit être capable de challenger régulièrement son organisation qui ne peut être gravée dans le marbre.

 

Toutes les fonctions de l’entreprise sont pilotées avec deux mots d’ordre : adaptation et rigueur.

 

Courageux, discipliné et à l’écoute, le dirigeant de croissance doit rester en alerte, afin de ne pas se laisser « endormir » par une croissance, grisante certes, mais jamais autocréatrice.

 

VISCONTI Partners

 Partager