La puissance de la reconnaissance

Les enquêtes sur la motivation au travail se succèdent et se ressemblent,

 

  • Moins de 30% des salariés sont engagés et près de 15% peuvent être « activement désengagés ». Imaginons en aviron un « 8 barré » dont un rameur rame dans l’autre direction !
  • Seule la moitié des managers pense que les orientations stratégiques de leur organisation « vont dans le bon sens »
  • De nombreux salariés se disent satisfaits d’avoir un emploi, mais frustrés par le travail lui-même…

 

« Comment les entreprises peuvent-elles passer de l’autre côté de ce miroir ? La réponse est : confiance plutôt que contrôle » Jean François Zobrist.

 

« Aucun problème ne peut être résolu sans changer le niveau de conscience qui l’a engendré » Albert Einstein. 

 

Est-ce qu’une partie de la réponse serait liée au sens (le but commun, la mission), ou à l’autonomie (place laissée à chacun pour déployer sa créativité…) ?

 

Quel rôle pourrait alors jouer la reconnaissance (en tant que collaborateur, de personne humaine), le fait de reconnaître les contributions et succès de chacun ?

 

L’engagement d’un collaborateur, traduit par son comportement et ses performances, est directement lié aux signes de reconnaissance qu’il reçoit (Eric Berne – Des Jeux et des Hommes).

 

Alors pourquoi s’en priver !

 

Un signe de reconnaissance peut être un simple regard, une parole, un sourire (stroke positif), une invective ou un geste violent (stroke négatif). Les effets de l’absence de signes de reconnaissance peuvent être pires qu’un stroke négatif…

 

Nous avons tous de véritables besoins psychologiques à satisfaire (Comment leur dire – Gérard Collignon), une soif de stimuli ou « Signes de Reconnaissance », sorte de nourriture psychique qui nous apporte l’énergie dont nous avons besoin pour vivre, nous développer, nous épanouir.

 

Ce besoin vital d’échange avec notre environnement est aussi important que boire, manger ou dormir. Il constitue, depuis notre enfance, le combustible nécessaire à notre croissance.

 

La reconnaissance nourrit l’estime de soi, la confiance en soi et en ses capacités, elle pourrait donc bien avoir un impact direct sur l’engagement et la performance au travail !

 

De plus, comme nous le suggère Éric Berne, les signes de reconnaissance seraient des ressources naturelles inépuisables, gratuites et à la portée de tous…

 

A consommer sans modération !

 

 

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